SAYRAC.... un village

Sayrac, village de la Haute-Garonne, appartient à la commune de Villemur-sur-Tarn, paroisse du Diocèse de Toulouse. Ce village est classé dans la catégorie des hameaux.
Il se situe sur la première terrasse appartenant encore à la plaine du Tarn, terrasse la plus ancienne, venant mourir au bas de la côte de Villaudric, au pied du plateau de Fronton. Cette terrasse supérieure s’étend entre le bas de Villaudric et Blessou/Sayrac se continuant avec la terrasse inférieure - de Blessou/Sayrac à Magnanac. Cette terrasse est constituée d’alios ou grep, « d’alluvions des basses terrasses du Tarn ».
Une bande étroite aux abords du ruisseau de Lègue est constituée « d’alluvions actuelles et modernes » de ce ruisseau.
La première attestation du lieu de Sayrac et d’une communauté est donnée en 1271 - le 10 des calendes de décembre - lors du serment prêté à l’église de Villemur au Roi de France.
Sayrac est une des bastides mentionnées.

voir : l'église Sainte Foy de Sayrac - CLIC
La « paroisse » ou section communale de Sayrac
se compose
- du village/hameau de Sayrac, sur la première terrasse de la plaine du Tarn
- du hameau des Millets, sur le plateau
- du hameau d’Entourettes, sur le plateau
un habitat gallo-romain ?
On peut légitimement supposer une origine plus ancienne. Le suffixe ac en est un indice. Les noms de lieux en « ac », formés sur un nom de personne latin, sont les plus nombreux. Ernest Nègre, auteur de la toponymie du canton de Rabastens et philologue renommé, fait observer que les noms de lieux en ‘’ac’’ relèvent d’un ajout au nom de personne qui est gaulois, le plus souvent latin, quelques fois germanique . Ces noms d’origine latine – provenant de noms de personnes - adaptés à des noms de lieux - le furent à partir du II° siècle et jusqu’à l’implantation des peuples germains, au V° siècle.
Jacques Lemoine dans sa « contribution à l’histoire de Midi Pyrénées -Toponymie du Languedoc et de Gascogne » (1975 ed. A. & J. Picard) mentionne Seyrac – attesté en 1271, lieu-dit de la commune de Villemur : Sayrac provenant du nom de personne gallo-romain « Serius » cf p. 159.
Dans son étude sur l’habitat Gallo-romain dans le Toulousain (chronique 1-1 1983 du supplément au BLE de l’Institut Catholique de Toulouse) Georges Baccrabère énumère des découvertes à Magnanac (chez M. Bragagnolo) – gisement à moins d’1 mètre de profondeur.
L’inventaire archéologique des cantons de Fronton, de Villemur avait été entrepris par G. Eché et C. Roumeguère (Villemur).
A Sayrac, au N-E de Millères et au S-E de Sayrac, un gisement révèle de chaque côté de la D 71 sur un léger bombement, des fragments de briques, quelques tegulae et des tessons de céramique rouge (emplacement découvert par Cabié/Tarn) ; datation avancée, 1er-2°siècle.
Une communauté nommée
La toute première attestation du lieu de Sayrac et d’une communauté est donnée en 1250 dans le décompte des domaines d’Alphonse : Sayrac est mentionné comme bastide en 1271 - le 10 des calendes de décembre - lors du serment prêté à l’église de Villemur au Roi de - la « bastida de Seyrac »… Sayrac fut-il fondé au XII° pour se défendre de toute attaque lors des incursions des hérétiques (« Albigeois ») ?
q La paroisse de Sayrac dépendait au point de vue ecclésiastique au XII° de l’archidiaconé de Villelongue. La charte de cet archidiaconé, restitue en 1093 à l’abbaye de Saint Sernin, La Magdelaine, Magnanac, Sayrac, le Terme.
q La paroisse de Sayrac après la création du diocèse de Montauban en février 1318 demeurera dans le diocèse de Toulouse, tout comme Villematier et La Magdeleine (Sainte-Marie-de-Leus).
voir "Au porche de l'église" CLIC
Textes et documents
Possession de l’abbaye de Conques
L’abbaye sainte Foy de Conques en Rouergue jouissait de la moitié de la dîme de Sayrac . Elle possédait le prieuré de cette paroisse dont les fruits et revenus ont fait l’objet d’un bail (1763) . L’abbaye avait la possession de cette paroisse depuis le XII° - cf le cartulaire de Conques ; elle en e garda le « patronage » effectif et une présence religieuse jusqu’à la révolution , à travers son prieuré.
Des biens appartenant à cette abbaye sur la paroisse de Sayrac sont attestés au XV°, en 1733
Sayrac fait partie du baillage de Villemur.
Le consulat de Villemur entre autres comprenait en 1600 les paroisses de Villemur, Bondigoux, La Magdelaine, Saintes-Escariettes (magasin Leclerc de Villemur), Magnanac, Sayrac et du Terme.
Les habitants allaient faire moudre leur blé soit au moulin du seigneur, soit aux autres moulins.
Des 2 fours les habitants ont la liberté d’aller cuire leur pain à l’un ou à l’autre .
La jugerie ou judicature de Villelongue
Celle-ci comprenait plusieurs sièges , dont Puylaurens, Lavaur, Montech, Castelsarrasin, Buzet, Villemur.
Sayrac relevait du siège de Villemur ainsi que La Magdelaine, Villematier, Magnanac, Le terme ; de même Villaudric, Nohic.
Diocèse civil de Toulouse
Celui-ci est une subdivision administrative de la province du Languedoc: le "diocèse civil" (à distinguer du diocèse comme circonscription ecclésiastique. La province du Languedoc est divisée en 23 diocèses civils, depuis le 15ème siècle. Ce sont des circonscriptions administratives. Une assemblée du diocèse représentant les trois ordres appelée assiette diocésaine prépare la répartition des impôts royaux. L'assiette peut aussi proposer une imposition exceptionnelle pour une réalisation particulière au diocèse (civil)
L’un et l’autre diocèse – circonscription ecclésiastique et administrative - se recoupent ordinairement, mais parfois il y a des exceptions . Sayrac en est une toute particulière.
En effet :
- le diocèse civil de Toulouse comprend - provenant de la jugerie de Villelongue :
Orgueil, Villaudric, Fronton, Montjoire, Bessières, Vacquiers, Villematier, Villeneuve-lés-Bouloc,
- n’appartiennent pas au diocèse civil de Toulouse : Nohic ; Le Terme, Magnanac, Sayrac.
Sayrac a une position unique, appartenant à la circonscription ecclésiastique du diocèse de Toulouse,
mais n’ appartenant pas à la circonscription civile – en ce domaine [administratif et fiscal] : la communauté/paroisse est rattachée à Villemur.
En 1550 le district communal de Villemur comprenait les paroisses de Villemur, Bondigoux, La Magdelaine, Villematier, Saintes Escariètes, Magnanac, Sayrac, Le Terme.
Impôts et guerres
En 1581 Les recteurs de Sayrac, comme ceux de Villematier, Layrac et La Magdeleine furent déchargés des sommes dues au roi pour les taxes dues de 1580 , du fait des conséquences tragiques de la guerre (« de religion »).
Celle-ci connurent deux vagues ,
- la première en 1569 (suivant le siège de la garnison de Fronton en octobre1567 qui vit ses murailles démolies et ses fossés comblés en 1567). Scipion de joyeuse était mort noyé dans le Tarn à Villemur, lors de la terrible bataille de 1592 (20 Octobre)
- la seconde après 1628 ( l’Edit de Nantes était intervenu en 1598)
- entre deux, « pendant plus de 30 ans, ce ne fût qu’une série de continuelles escarmouches et de combats »
Suite aux destructions, le gouverneur du Languedoc donna l’ordre écrit au capitaine Beubes, commandant de la place de Fronton, de contraindre au nom du roi de France les habitants de Fronton et autres lieux proches et circonvoisins à exécuter ces travaux pour creuser plus profondément les fossés et réparer les murailles . Les consuls d’un certain nombre de localités – dont Sayrac furent sommés de fournir des travailleurs : Sayrac : 6 ; Magnanac : 8 ; Villaudric : 10 ; Vacquiers, 10. Il s’agit ensuite de : Castelnau, Saint-Rustice, Pompignan, Fabas, Canals, Villeneuve, Bouloc.
« En contribuant à la réparation des fortifications de Fronton, les habitants des localités circonvoisines avaient acquis le droit de protection et pouvaient enfermer dans la citadelle les objets qu’ils voulaient soustraire aux pillages. Les habitants de Sayrac avant l’année 1591, usèrent de ce droit, emportant au fort de Fronton, pour l’y mettre en sûreté une cloche de leur église qui n’aurait pas manqué d’attirer l’attention des protestants . Croyant à la fin des guerres civiles pendant l’accalmie qui suivit, ils offrirent cette cloche aux consuls et habitants de Nohic, qui à ce moment en étaient dépourvus Ceux-ci l’acceptèrent avec reconnaissance dans une réunion tenue dans l’église de Nohic le 27 juin [1591] ‘’devant la dicte cloche servir à sonner l’alarme quand bezoing sera’’. Les consuls de Nohic s’engagèrent à la rendre quand ils en seraient requis ».
Religieux à Sayrac
les minimes
Sevène (p.63) précise que les minimes ont seulement possédé une métairie dite de « Pétusou », située partie dans le territoire de la paroisse de Sayrac, partie dans celui du consulat de Villaudric. Cette métairie (cf p. 164) relevait de la censive du marquis d’Aussonne, seigneur de Raygades.
Le projet d’installation de minimes à Villemur en 1629-1631 n’eut pas de suite . ce sont les capucins qui s’y installèrent.
Les Minimes de Saint Roch à Toulouse avaient des terres dans la quartier de l’église de Sayrac…et plus précisément au quartier St Roch. Biens vendus en 1781 et à nouveau au cours de la Révolution comme bien national saisi.
La liste des ventes des biens nationaux de Sayrac parle d’une propriété (maison et terres) appartenant aux minimes . Cette double vente est une curieuse histoire.
La Révolution de 1789
Une page est consacrée à cette période
Après la révolution, l’église de Sayrac nécessite des réparations.
Sous le consulat, un prêtre est resté à Sayrac et est signalé. De fait dans « le mouvement religieux dans la Haute Garonne sous le consulat » Jean Contrasty (Privat, 1907) p 36 écrit « je cite les communes dont les maires ont simplement demandé l’Eglise ou signalé la présence d’un prêtre »… et parmi les 33 noms de paroisses qu’il cite, il nomme Sayrac, seule de toute cette contrée.
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Tragédie des guerres.
la Grande Guerre 1914-1918
Tout village de France a payé un lourd tribu à la guerre de 1914-1918. Le nombre de morts et de blessés de guerre fut considérable. chaque village a dressé un mémorial. La paroisse de Sayrac a perdu 11de ses enfants entre 20 et 44 ans entre le 10/09/1914 et le 30/09/1918..
Un monument aux morts fut placé au fond de l’Eglise. Lors de la restauration de l’église en 1954 ce monument a été placé au caveau « dit des curés » - au milieu de la rangée des caveaux qu nord, tandis que qu’une plaque de marbre blanc prenait place à l’église portant la liste des 11 disparus en lettres d’or.
Bessières |
Jean-Marie |
10 Septembre 1914 |
21 ans |
Couderc |
Jean |
1er Octobre 1914 |
26 ans |
Algans |
Henri |
14 Décembre 1914 |
20 ans |
Gay |
Clément |
31 Décembre 1914 |
23 ans |
Clamens |
François |
6 Mai 1915 |
29 ans |
Maury |
Pierre |
29 Septembre 1915 |
23 ans |
Cabos |
Jean |
2 juillet 1916 |
34 ans |
Roumagnac |
Jean |
4 Mai 1917 |
44 ans |
Teysseyre |
Théodore
Mal des logis |
20 Mai 1918 |
39 ans |
Razat |
François |
9 Août 1918 |
21 ans |
Falguières |
Jean-Marie |
30 Septembre 1918 |
19 ans |
1939-1945 : Débacle, occupation et libération
1940
Le temps de la débâcle . Une section d’un régiment de DCA venant de Montjoire va s’installer à Sayrac de Juin à Septembre 1940 se logeant en différentes maisons du village. Peu-être y avait-il quelques 200 soldats. 50 environ couchaient dans « la grange » de la métairie Teysseyre au-dessus du logement des maître-valets, 2 officiers logeaient à la maison. Ils avaient établi l’infirmerie aux « acacias » ; la cuisine chez « pétrou » ; un autre service au presbytère ; le bureau à l’école.
1942-1944 - Quelques soldats allemands après 1942 - jusqu’en 1944 - se trouveront à Villemur, Villaudric. Ils venaient procéder à des réquisitions (vivres, ou telle fois un cheval).
1944
Le Dimanche 20 Août 1944, une colonne allemande dans le repli général suite à la libération de Toulouse - la veille et ce jour - remonte vers le nord, traverse Villaudric. Ce sont des armées qui se savent vaincues et refluent. Un accrochage a lieu avec la résistance, surprise de se trouver nez-à-nez avec une partie du convoi allemand situé avant le village au croisement de Vacquiers et Bouloc , entre les Bétirats et le cimetière. Un massacre s’ensuivra faisant 19 morts. Les allemands nerveux ne cesseront tout au long du trajet de tirer sur tout ce qui bouge ou pourrait bouger. Ainsi en sera-t-il lorsqu’ils passeront sur la route de Villaudric à Villemur, les maisons sont criblées de balle et à hauteur de Sayrac, ils tireront sur l’habitation des Dast et blessant Albertine Dast âgée de 50 ans. Ce sont aussi les morts d’innocents à Villemur, au Born.
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Population
En 1705, le 10 décembre, le curé Pendaries dénombre 34 feux dans sa paroisse., ce qu'il consigne dans les registres. En 1820, on compte 300 habitants ; 273 en 1831 ; 250 en 1841.
Familles au XVIII°
Il n'y pas de familles de notables sur la paroisse de Sayrac comme on peut en relever dans les paroisses voisines (Magnanac, Villematier, La Magdelaine) à l'exeption des d'Aubuisson (longtemps on écrit Daubisson; ils signent ainsi d'ailleurs). Pas de châteaux à proprement parler. Pas de grandes propriétés, exceptés les Daubisson, le sieur Jaylès. On verra vers entre 1700 et1730 les Garrigues (un d'eux exerce la fonction d'huissier). Ponctuellement apparait dans les registres le nom d'une personne bourgeoise (habitant des "bourgs", de la ville) dont on ne sait préciser sa relation à Sayrac.
Des bordiers constituent une catégorie de la population, assez stable losqu'elle s'établit sur une métairie, établissant entre euxc des alliances
au XVIII° (avant 1750)
- les Arnoul - Jacques et Jean - à la métairie de Jayles (près de l'église) [1742 - 45]. Goudal en 1746 - 48. Ces bordiers seront souvent carillonneurs.
- les Dast [1747] chez les Daubisson / d'Aubuisson
- les Bessières - Michel en 1745 - ches les demoiselles Pendaries habitant Villaudric, soeurs du curé de Sayrac
- Bessières, Vedel à la bourdasse (Villematier) chez les Pérés
- Delons bordier de M. de Pouzols (chateau St Maurice, Magnanac)
Des artisans : tisserands, taulleurs d'habit
Quelques familles ou « maisons » du village et hameaux
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XIX° |
XX° |
Entourettes |
Muret (XVIII°) |
id |
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Lescure |
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Mauruc |
Bourgarel |
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|
Bouisset |
Les Millets |
Gay – Couderc - Marty |
[Tournier] |
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Amat |
|
Millères-la Bordasse |
Bétirac |
Terrisse |
Sayrac |
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id, puis de Lacaze |
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Clamens (XVIII°) |
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Vignères |
Amat |
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Maury + Sabatier |
id + Moreau |
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Bessières |
|
|
Esculié |
|
|
Lauzeral |
|
|
Cabié |
|
|
Bretx |
|
|
Vernhes |
id +Brousse + Gardelle |
|
Bardy- Brousse |
Brousse |
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Bruel [en partie de Sayrac, en partie venant du Terme] |
id + Bedel + Béziat |
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Robert |
Béziat |
|
Cabié |
|
|
Fauré |
id + Roumagnac |
|
Pendaries |
Ramond |
|
Lauzeral |
|
|
Ourmières |
id et Vigouroux |
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Teysseyre |
id |
|
Mathieu |
id + Audu |
XX°
en 1913 est demandé l’éclairage de la section de Sayrac
en 1912 avait été demandée la construction de ponts sur le ruisseau de Lègue : à Navidals, mais surtout le pont de Mauran . Une bascule est également demandée. : on fait valoir qu’il faut aller à Villemur ou Fronton avec sa charge de fourrage ou de paille .
Quelques évènements :
- un hiver rigoureux 1829-1830 (rivières gelées ; vignes de même)
- inauguration du petit train, le 7 octobre 1912, avec la machine 206, 1er convoi composé de 6 voitures et des fourgons postaux - halte à Sayrac en après midi après le banquet à Fronton (départ 15 h) – ligné fermée le 11 janvier 1937.
- création de l’ASEM
- le samedi 25 Septembres 1993 : la commémoration des de Saune et notamment de Mgr Henri Lespinasse de Saune , évêque de Tananarive, célébration à l’initiative de Laurent Teysseyre et de Pierre Bénech . Célébration religieuse présidée par M. l’abbé Souillé, vicaire général, avec la présence de M. l’abbé François Mayzen, alors desservant de Sayrac , le directeur du collège du Caousou, le P. Michel Peltereau-Villeneuve s.j. qui bénit la plaque . Au cimetière commémoration « civile » de Gabriel Lespinasse de Saune, officier de marine , qui comme capitaine de vaisseau de la frégate « l’Isère » transporta en 1885 de Rouen à New-York l’œuvre de Frédéric-Auguste Bartholdi : « la liberté éclairant le monde » . A ces deux endroits une plaque commémorative . A ces célébrations participaient M. Léon Eeckoutte, maire de Villemur, président du Conseil Général, et son conseil municipal du général de corps d’armée Antoine Bommati - tous deux procédèrent au dévoilement de la pierre tombale au cimetière…. des maires du canton Cette manifestation était patronnée par le Comité des fêtes , le Club de Pétanque et l’ASEM – les 3 associations Sayracoises.
- la fermeture de l’église au long de l’année 2003, décision prise compte-tenu des inquiétudes qu’a suscité l’évaluation de la structure du bâtiment – jonction de l’église et du clocher , état de la charpente . Des travaux ont été effectués. L’église a retrouvé sa fonction cultuelle à la fin de l’année 2003.
le visage des espaces paroissiaux (sections communales)
Un bureau de vote sera situé dans chacune des sections de la commune.
Un lavoir et une école primaire.
Ainsi pour Sayrac.
jusqu’au jour où l’école a été fermée, puis vendue,
où le lavoir n’a plus reçu de lavandières...
Demeure à cette heure une église, un cimetière et la salle des fêtes....
... et une population nouvelle venue habiter Sayrac

voir : au temps des guerres de religion
cf acte du 23 Avril 1777 (notaire Coulom-Villemur) : « la 3° partie restait au curé, cela pour le blé, mais pour le vin, c’est le contraire. Quant à tout le reste on partage par égales portions » entre le recteur et le prieur. Antoine Marqueil, recteur, fut dispensé de résidence, ayant des lettres de régence pour Antoine Roques.
28. - Le recteur de l'église Sainte-Foy de Sayrac. - "Il a les cas. - Antoine Marqueil, recteur, est apparenté aux Messieurs de Sacaleri, dispensé de résider, il a des Lettres de régence pour Antoine Roques. Le prieur du lieu est un certain religieux du monastère de Conques, lequel prend les dîmes, excepté la 3° partie revenant au recteur, et cela pour le blé, mais pour le vin c'est le contraire, quant à tout le reste on partage par égales portions. L'archevêque confère de plein droit."
"Rector ecclesie Sancte-Fidis de Ceyraco. - Habet casus. Dus Anthomus Marqueil, rector, est consaguineus dominorum de Sacaleris; habet de non residendo et de Regimine pro Dno Anthonio Roques. Est ibidem prior religiosus quidam monasterii de Conchis qui capit decimas, excepta tercia parte pertinente ac rectorem, et hoc in blado, in vino vero e contrario, et de aliis per medium. Dus confert pleno jure."
pour mémoire : Sayrac se trouve dans le diocèse ecclésiastique de Toulouse – comme Orgueil, Villematier, La Magdeleine, Villaudric… tandis que Magnanac, Le Terme, Saintes Escariettes et Nohic appartenaient au diocèse ecclésiastique de Montauban tout comme l’ensemble des paroisses de la rive droite du Tarn.
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